En 1960, Bernard-Michel Boissier est à peine âgé de 19 ans. Il est étudiant en seconde année de médecine à Paris. Il chemine sur une voie royale qui pourrait le conduire vers les plus hauts sommets de la hiérarchie médicale et scientifique.
À cette époque, il obtient le sésame qui lui permet de rencontrer Carl Gustave Jung par l’entremise de son cousin qui se trouve être le pasteur de la famille Jung.
L’illustre fondateur de la psychologie analytique, grand familier de la langue française, est alors très enthousiaste à l’idée d’échanger et de partager son savoir avec un jeune étudiant en médecine parisien.
C’est au cours d’une brève mais profonde entrevue entre les deux hommes que Bernard-Michel Boissier voit son destin de se révéler.
Carl Gustave Jung l’interpelle sur la souffrance, sur l’absence totale d’humanité dans la médecine dans laquelle le jeune homme est en train de s’engager. Il lui indique qu’il existe une autre voie : celle d’une médecine du corps et de l’âme, plus spirituelle, plus émotionnelle, plus humaine.